BIOGRAPHIE
Née à Bordeaux, cette artiste émergente a connu bien des virages avant de passer à l'image.
Diplômée de sciences politiques et de commerce international , professeure des écoles puis massothérapeute, elle a vécu en de nombreuses villes de France et du monde.
Passée de l'intellect au sensoriel,
Du cerveau au coeur
De Sciences Pô à Sciences Peau,
elle répond enfin à cet appel viscéral de
Rainer Maria Rilke :
"Mouriez-vous s'il vous était défendu de ... ? "
2014 marque son pas-sage à l'impression de son regard
sur la toile d'art,
comme sa réponse ultime au poète.
Deux ans plus tard,
elle réalise sa première exposition
dans le quartier de Manhattan,
à New York.
« Je photographie souvent des objets ordinaires sous des angles insolites, pour démasquer leurs ombres, leurs secrets, et apporter une autre vision de leur existence, de leur identité, et par extension, de la nôtre.
Ce qui m'intéresse, ce n'est pas l'utilité de la chose, mais la chose elle-même».
Le travail de Nathalie se concentre précisément sur les espaces non perçus dans les objets mondains. L’intensité de son travail échappe à toute catégorisation en tant qu'art, photographie ou quoi que ce soit de visuel d'ailleurs. Elle pourrait être décrite comme une empreinte résiduelle des espaces schizoïdes invisibles dans les flashs quotidiens du temps. Lacan décrit le mieux ce type d'activité : « tout le truc, le Hey presto ! (1) de la dialectique classique autour de la perception, vient du fait qu'il traite de la vision géométrique, c'est-à-dire de la vision dans la mesure où elle se situe dans un espace qui n'est pas dans son essence le visuel. Extrait de l'exposition ALN New York, juin 2016.
(1) « Hey Presto » : expression annonçant la réussite d'un tour, ou suggérant que quelque chose a été fait si facilement qu'il semble être magique.