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Photo du rédacteurNathalie Audin

Le secret des secrets à Anthéa-Antipolis d’Antibes, par Benoît Soles

Dernière mise à jour : 20 juil.

Jeudi 6 Juin 2024

© Stéphane Audran


Il suffît d’un article publié dans le magazine Science et Vie : « on a décrypté la recette de la pierre philosophale » pour plonger Benoît Solès dans l’inspiration de son enfance et le lancer dans l’écriture d’un nouveau scénario théâtral. Après avoir déchiffré le message de « la machine de Turing », pièce qui lui valut le Molière de l’auteur et celui du comédien, le dramaturge français continue de se passionner pour le décryptage dans un autre univers, ancré lui aussi à une réalité historique : celle de Arthur Die, alchimiste anglais des XVIe et XVIIe siècles, à qui Megan Piorko consacra sa thèse jusqu’à découvrir qu’il détenait la recette de cet élixir : l’« antimoine », retrouvé notamment dans l’autopsie de Mozart qui serait mort après en avoir consommé une trop grande quantité, ou encore dans celle de Napoléon.


Dans une atmosphère de bibliothèque anglaise projetée sur fonds de scène, de pluie torrentielle glissant sur les carreaux ; entre les murs du café du « dernier mot » ; sous une ambiance de codes secrets, de pendentif canalisant les forces de l’esprit ; par un vocabulaire alchimiste de recettes de sorcellerie, d’antidotes, de symboles, de secret millénaire enfoui dans le petit carnet d’un savant défunt, le club des quatre jeunes comédiens remonte le temps, enquête sur la langue des anges, la pierre de vie, la matière des rêves, défiant la mort ou plutôt… la vie !


La pierre philosophale, source de lumière inextinguible, de vie éternelle, substance qui transmute les métaux vils en or, passionne les êtres avides de mystère et de magie, de solutions infinies au fini de leurs vies terrestres. Mais au-delà de cette enquête romancée se tapit un mystère plus existentiel encore, celui de la nature de l’être humain qui cherche à l’extérieur de lui-même la réponse à ses arcanes intérieures… Le secret de la pierre philosophale (philosophique ?) ne résiderait-t-il pas tout simplement dans le cœur de l’homme?…


Nathalie AUDIN


Texte et mise en scène :  Benoit Solès

basé sur les recherches académiques de Megan Piorko, phd

avec Mathilde Moulinat, Montaine Fregeai, Axel Godard, Gabriel Gozlan

Décor Juliette Azzopardi, Jean-Benoit Thibaud

Vidéos Mathias Delfau

Lumière Denis Schlepp

Musique Romain Trouillet

Costumes Nathalie Bérard-Benoin

Assistante mise en scène Sophie Nicollas

Production Atelier Théâtre Actuel

Coproduction Morcom Prod, FIVA, ACME, théâtre Rive-Gauche, Théâtre de la Pépinière, anthéa,théâtre d’Antibes



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